Les déchets alimentaires ont un impact direct sur la faune urbaine en favorisant la surpopulation de certaines espèces opportunistes, comme les rats et les pigeons. Ces animaux se nourrissent facilement des restes laissés par les humains, ce qui leur permet de se reproduire plus rapidement et en plus grand nombre.
L’augmentation de la population de ces espèces peut entraîner plusieurs problèmes. D’une part, elle peut déséquilibrer l’écosystème urbain en favorisant la prolifération d’animaux considérés comme nuisibles, au détriment d’autres espèces. D’autre part, cela peut accentuer les risques sanitaires, car ces animaux peuvent être porteurs de maladies transmissibles à l’homme.
Enfin, une forte présence de rats et de pigeons en ville peut engendrer des dégradations, comme des dommages aux infrastructures ou une accumulation de déjections. Ainsi, la mauvaise gestion des déchets alimentaires contribue directement à la surpopulation de ces espèces et aux nuisances qui en découlent.
